La transgression discursive en Egypte à travers les inscriptions murales: le graffiti sur les réseaux sociaux, un nouveau champ de contestation.

Authors

  • Mohammad Abdelhamid

DOI:

https://doi.org/10.29173/irie309

Abstract

L’objectif principal de cette recherche sera d’étudier les inscriptions murales en Egypte après la révolution de 2011. Le tag, le graffiti et l’art de rue n’avaient quasiment aucune visibilité dans le pays avant cette période de fortes instabilités politiques, quand soudainement ils apparurent à tous les coins de rue. Ma thèse interroge une thématique particulière à savoir la naissance d’un nouveau public, au sens de Dewey c’est-à-dire un public actif bataillant pour sa liberté. Un nouveau public est naît en tant que producteur d’un nouveau champ de protestation dans la rue, laissant une marque pour publiciser son opinion. Puis viennent à la vie d’autres publics qui assistent à l’émergence de ces nouveaux objets et parfois même les postent sur l’internet. La plupart du temps, ce n’est pas l’artiste qui fait la démarche de publier une photographie de graffiti mais un activiste ou un citoyen lambda. Et c’est là que l’étude prend un tournant bien plus intéressant. En tant que sémioticien, le travail portera sur l’analyse des graffiti sur les nouveaux murs, c’est-à-dire sur l’internet et plus particulièrement Facebook, où le graffiti accède à une plus large visibilité. Les réseaux sociaux octroient un nouveau sens au graffiti qui n’était pas originellement prévu par l’artiste. La nature locale de l’œuvre se voit d’un seul coup transformée en un message global accessible de par le monde.

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Published

2012-12-01

How to Cite

Abdelhamid, Mohammad. 2012. “La Transgression Discursive En Egypte à Travers Les Inscriptions Murales: Le Graffiti Sur Les réseaux Sociaux, Un Nouveau Champ De Contestation”. The International Review of Information Ethics 18 (December). Edmonton, Canada:108-17. https://doi.org/10.29173/irie309.